Ce n'est que dans les années 80 que la science et la pratique ont reconnu l'importance de la résistance pour une culture respectueuse de l'environnement. En conséquence, le croisement et la culture dans les entreprises pionnières ont de nouveau augmenté avec des permis spéciaux. La liste obligatoire des cépages de la Suisse a initialement empêché la culture libre, qui n'a été légitimée qu'en 1995 en supprimant cette liste. Aujourd'hui, l'objectif de créer le vignoble le plus naturel possible à l'aide de cépages résistants est ouvert à tout vigneron suisse. Ceci est important pour les vignobles où les orages et les formations de rosée nocturnes font que la pression d'infection du mildiou est très élevée et rend les intervalles courts entre les traitements fréquents non seulement nécessaires en viticulture biologique. Cela permet une forte contribution à la réduction de la pollution des sols, de l'air, de l'environnement, de la flore, de la faune, des vignerons et du climat.